Intervention de Karine Berger

Séance en hémicycle du 10 février 2015 à 9h30
Questions orales sans débat — Situation des trains d'équilibre du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Berger :

Madame la secrétaire d’État, ma question concerne la situation des trains d’équilibre du territoire et plus particulièrement l’avenir des trains de nuit, notamment le Paris-Briançon, qui est l’une des deux voies qui relie Paris au département des Hautes-Alpes puisque nous ne sommes plus reliés à Paris que par Grenoble et Valence, le train de nuit passant par Valence.

Ma question s’inscrit dans le cadre de la commission Duron, chargée de réfléchir à ces problèmes. Un constat s’impose : trente-cinq lignes de trains de nuit étaient encore en circulation en 2007 contre sept aujourd’hui. Pour la SNCF, le transport en train de nuit n’est plus une priorité mais un fardeau qu’elle pourrait être tentée d’abandonner faute de rentabilité.

Malheureusement, la rentabilité de toutes les lignes SNCF ne peut pas être assurée si l’on vise, parallèlement, l’aménagement du territoire et la desserte de tous les territoires de notre pays par un service public du rail.

Le Gouvernement a-t-il ou non la volonté de pérenniser les trains de nuit, notamment le Paris-Briançon ?

J’ai déjà fait valoir mon point de vue auprès de la commission Duron qui m’a répondu que tout dépendait de la volonté du Gouvernement de continuer, ou non, à subventionner les lignes d’équilibre du territoire. L’État subventionne à hauteur de 400 millions d’euros, la SNCF à hauteur de 300 ou 400 millions d’euros. Il faut peu de chose pour maintenir les lignes de train de nuit mais c’est tout notre équilibre territorial, notre équilibre économique, notre capacité à faire venir de la France entière des touristes l’hiver et l’été qui sont en jeu. C’est beaucoup plus qu’une subvention.

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