Intervention de Axelle Lemaire

Séance en hémicycle du 10 février 2015 à 9h30
Questions orales sans débat — Attribution du label métropole french tech

Axelle Lemaire, secrétaire d’état chargée du numérique :

Madame la députée Valérie Fourneyron, la French Tech constitue effectivement une ambition collective, à laquelle participent tous les acteurs économiques de notre pays. Elle passe par la labellisation d’écosystèmes particulièrement exemplaires, mais aussi par une mobilisation totale des acteurs publics et privés pour la réussite de nos entreprises innovantes et l’attractivité de notre territoire.

Concernant le dossier de labellisation normand, je vous indique que ses promoteurs ont été reçus à la fin de l’année dernière par la Mission French Tech à Bercy, et qu’à la suite de cette entrevue, un premier document de synthèse, présentant des indicateurs quant à la taille et à la dynamique de l’écosystème, a été remis à mes services en janvier 2015. Ce dossier, comme ceux des autres écosystèmes qui se sont portés candidats à la labellisation, est en cours d’étude par la Mission French Tech.

S’il apparaît que le projet respecte le cahier des charges, qui décrit de manière très précise les critères à remplir et les objectifs à atteindre pour prétendre à la labellisation, les porteurs du projet seront invités à construire un dossier complet, et une démarche de co-construction pourra alors être engagée avec la Mission French Tech, en vue d’établir un projet définitif – cette règle s’applique à tous les candidats à la labellisation.

La volonté de fédération des trois collectivités – les agglomérations de Caen, de Rouen et du Havre – pour atteindre une masse critique constitue une démarche intéressante. Je vous sais toutefois consciente de cet enjeu : il est absolument nécessaire que les entrepreneurs de ces territoires soient pleinement mobilisés dans cette démarche, et jouent un rôle majeur dans la construction et le portage du projet. Ce sont eux, les entrepreneurs, qui doivent s’imposer comme porteurs du projet French Tech.

En conclusion, je vous informe qu’une deuxième et dernière vague de labellisations de métropoles French Tech aura lieu en juin prochain. À cette occasion, nous disposerons d’une liste exhaustive des métropoles labellisées. Les écosystèmes non labellisés, faute de maturité ou de la masse critique attendue au regard du cahier des charges, feront l’objet d’un suivi spécifique qui leur permettra de prendre de l’ampleur et d’être associés aux démarches nationale et régionales, ainsi qu’aux actions de promotion internationale et d’attractivité qui doivent reposer, notamment, sur la présence d’une diaspora.

Quant à la politique d’accompagnement des régions, celle-ci est désormais structurée au sein de l’appareil d’État. L’Agence du numérique doit permettre aux collectivités de déployer des stratégies dans les territoires en matière d’infrastructures pour les réseaux fixes, en matière de soutien et de promotion des écosystèmes d’innovation par les start-up, et pour une meilleure diffusion des usages numériques dans les territoires.

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