Pour autant, monsieur le président Poniatowski, nous devons faire notre mea culpa. Nous avons failli à une réconciliation pourtant très demandée par la population palestinienne. Des pays, pour des raisons qui leur sont propres, encouragent le Hamas à ne pas se réconcilier. Certains ont peur d'avoir à faire des concessions. Il est de notre devoir d'avancer. Ce serait plus facile, avouons-le, si la situation de la région pesait moins sur nous. L'Iran, la Turquie, les pays du golfe Persique sont des puissances qui jouent leur jeu. C'est bien pourquoi nous attachons tant d'importance à notre relation avec l'Europe : nous avons un intérêt commun à la sécurité, à la stabilité et à la souveraineté qui nous permettront de vivre en égaux avec les Israéliens et les Arabes.
Je crois que nous y arriverons, pour peu que vous preniez part avec nous à la construction de cet avenir.