Ce débat est très intéressant. L’un de nos collègues disait tout à l’heure à juste titre que le fait de débattre sur le fond, au détour d’un texte sur la croissance, de sujets aussi importants que celui-ci, qui n’a rien à voir avec la croissance, relève de l’exploit.
Les propos de Mme la présidente de la commission de la défense ne me rassurent pas du tout : selon elle, ce n’est pas maintenant que nous devrions avoir un débat pareil, mais plus tard… Enfin, puisque l’ordre du jour est ainsi, qu’il en soit de la sorte !
Non, monsieur le ministre, je ne suis pas rassuré – mais cela ne vous surprendra pas, puisque vous avez répété tout à l’heure ce que vous aviez déjà dit en commission spéciale. De mon côté, je ne répéterai pas mes propos liminaires sur l’article.
De mon point de vue – et je ne suis pas seul à le penser –, je considère que vos propos ne sont absolument pas de nature à préserver, à terme, la permanence d’un armurier français sur la scène internationale non plus que notre souveraineté.
Tel est le sens des amendements no 457 et no 455 , dont je viens de défendre l’esprit et que je soumets à vos suffrages.