Or ce n’est pas du tout la même chose.
Le LFB est une ETI particulièrement performante du secteur des biotechnologies, de la biopharmacie. Aujourd’hui, cette entreprise qui traite du plasma, que nous avons effectivement qualifiée de « pépite » en commission spéciale, connaît une situation très particulière. Sa capacité à l’exportation est extrêmement importante mais elle se trouve confrontée à un problème de développement. Une nouvelle usine doit donc être construite, et cela nécessite effectivement un investissement d’un montant de 250 millions d’euros. Or cette entreprise manque de moyens de financement. On nous a même expliqué, lors des auditions, qu’elle était obligée, pour répondre à des besoins de trésorerie, de se séparer d’un certain nombre de brevets. Je pense que c’est contraire à l’intérêt national, à l’intérêt de notre industrie, à l’intérêt de notre recherche ; je pense que cela doit s’arrêter.