Si : les amendements en discussion sont tout aussi clairs que la rédaction de l’article qui les a suscités.
Je vous propose donc une solution beaucoup plus simple, monsieur le ministre : permettez à la BPI d’entrer directement dans le capital des entreprises publiques en modifiant sa capacité d’intervention – et voilà l’affaire réglée ! La BPI entrerait à hauteur de 250 à 300 millions d’euros de capital, pour peu que l’on change ses habilitations. Si vous l’aviez fait lors de la fusion de CDC dans la nouvelle BPI, le problème serait réglé : vous pourriez ainsi réserver 300 millions d’euros pour soutenir cette entreprise, ce qu’il faut faire. Je soutiens en effet votre idée consistant à développer le Laboratoire français du fractionnement, car il se positionne sur le marché européen et sur le marché mondial.
Il fallait donc prendre le problème à l’envers : lever les peurs ressenties sur tous ces bancs, renoncer à l’idée de privatisation rampante – que vous avouez de facto, puisque vous envisagez la possibilité d’une privatisation vis-à-vis du Parlement. La solution que je vous soumets vous aurait permis de vous en sortir.
Je regrette donc qu’un tel amendement doive être débattu aussi tardivement dans l’hémicycle car, depuis la commission spéciale, nous aurions pu avancer davantage, notamment pour ce qui concerne les habilitations de la BPI.