Et puis il y a l’article 48 du projet de loi d’Emmanuel Macron, dont vous avez débattu hier. Le ministre de l’économie l’a répété à plusieurs reprises, je le réaffirme ici à mon tour : le Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies reste public, son statut ne changera pas. Il s’agit simplement de permettre à cet établissement d’être, le cas échéant, conforté par des capitaux publics.
Je souligne à nouveau, parce que c’est le coeur de votre question, madame la députée, que nous avons pris tout un ensemble de mesures pour garantir aux donneurs et aux receveurs que le caractère éthique de la filière du sang en France restera préservé, le don gratuit et anonyme, ce à quoi nous sommes collectivement attachés.