Monsieur le Premier ministre, la France a connu en janvier des événements on ne peut plus dramatiques. Au premier rang de la grande marche républicaine du 11 janvier se trouvait le secrétaire général du Conseil de l’Europe. Quelques jours après, lors de la première partie de session de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, nous avons organisé un débat sur le terrorisme selon notre procédure d’urgence.
Mes collègues et moi qui siégeons à l’Assemblée parlementaire avons pu noter que l’émotion était grande et sincère. Nous avons entendu les représentants des quarante-six autres États membres de l’organisation appeler de leurs voeux une solution globale pour lutter contre le terrorisme.
Mais le mal français, qui consiste à vouloir toujours recréer des organismes existants, touche aussi l’Europe. Pourquoi l’Union européenne veut-elle recréer ce qui existe au Conseil de l’Europe ?