Monsieur le ministre de l’intérieur, les attentats qui ont meurtri la France en janvier ont renforcé, c’est peu de le dire, notre détermination à lutter implacablement contre le terrorisme. Notre sécurité intérieure a été renforcée grâce au plan Vigipirate écarlate, qui mobilise nos soldats, nos policiers et nos gendarmes. Qu’ils en soient ici remerciés.
Mais le terrorisme contre lequel nous nous battons ne relève pas que du territoire national. Dans ce contexte, l’Union européenne doit pouvoir garantir un maximum de sécurité à tous ses citoyens.
Le Conseil européen qui aura lieu demain et après-demain semble prendre le sujet à bras-le-corps. Système d’information, partage des données sur les casiers judiciaires, partenariats entre les forces de l’ordre et mandat d’arrêt européens sont autant d’outils pour lutter contre le terrorisme. Il faut aller plus loin.
Nous devons accélérer la mise en place du registre européen des données de passagers aériens, le PNR. Je sais que la France pèse de tout son poids pour que les États européens mettent en place le PNR. Jusque-là, et dans des circonstances qui ont été rappelées, ce dossier était bloqué. J’espère désormais qu’il avancera au plus vite.
Monsieur le ministre, pouvez-vous nous dire en quoi le Conseil européen permettra d’intensifier la mise en place des partenariats et des outils permettant de lutter efficacement contre le terrorisme ?