Madame la députée Maud Olivier, l’égalité entre les femmes et les hommes est un des principes fondateurs de l’Union européenne ; elle est, pour le Gouvernement, au coeur de toutes nos politiques.
L’idée d’une clause de l’Européenne la plus favorisée rejoint notre volonté d’unir par le droit, d’unir par la liberté des femmes, d’unir vers le progrès social.
L’harmonisation doit donc se faire par le haut, dans l’esprit de ce que propose l’association Choisir la cause des femmes fondée par Gisèle Halimi. C’est le message que le Gouvernement porte auprès des instances européennes : la France a ratifié la Convention d’Istanbul, premier texte international contraignant contre les violences faites aux femmes. Nous avons directement saisi, avec Laurent Fabius, Marisol Touraine et Harlem Désir, la commissaire européenne chargée de l’égalité des genres pour que cette convention soit largement ratifiée en Europe.
En termes de parité, la France soutient la proposition de directive pour un meilleur équilibre femmes-hommes parmi les administrateurs des sociétés cotées en bourse. Cette mesure fait ses preuves en France : nous enregistrons une progression des femmes plus importante et plus rapide que la moyenne de l’Union européenne.
Enfin, concernant les droits sexuels, la France reste exigeante : nous avons lancé il y a quelques semaines, avec Marisol Touraine, un plan pour améliorer l’accès à l’IVG. Nous devons aussi être solidaires face aux réactionnaires en soutenant les avancées féministes pour toutes les femmes, partout dans le monde. C’est pourquoi, le 9 mars prochain, comme je l’ai déjà fait en septembre dernier, j’irai porter la voix de la France à l’ONU pour défendre la nécessité de promouvoir les libertés de toutes les femmes.
Le 12/02/2015 à 10:41, laïc a dit :
"nous avons lancé il y a quelques semaines, avec Marisol Touraine, un plan pour améliorer l’accès à l’IVG"
J'espère que ce plan va améliorer l'écoute de la jeune femme enceinte, qu'il va enfin prendre en compte sa détresse, et qu'il va lui proposer des alternatives à l'avortement, si après écoute de la mère il s'avère qu'elle ne se décide à l'avortement que contre sa réelle volonté et qu'en conséquences de pressions illicites exercées sur elle.
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