Les cinq amendements que je présente sont les amendements du désespoir. Comme je sais que vous n'allez pas reculer, après que mon collègue Le Fur a essayé heure par heure, je vous propose de procéder activité par activité.
L'amendement n° 5 rectifié vise les entreprises commerciales, touristiques et concerne 600 emplois dans ma circonscription, l'amendement n° 4 rectifié les entreprises du bâtiment et des travaux publics – 2 500 emplois – et l'amendement n° 6 rectifié les entreprises de transport. Et c'est très important dans ma région de Lorraine où nous sommes particulièrement confrontés à la concurrence internationale. Dans ma circonscription se sont installés des logisticiens, les plus grands transporteurs français. Ils sont accablés devant cette perspective : 2 500 emplois sont en jeu. L'amendement n° 7 rectifié enfin concerne l'agriculture – 500 emplois – et l'amendement n° 8 , les industries du sel et les industries du luxe : 1 000 emplois.
Au total, 7 500 emplois dans ma circonscription – mais il en va de même dans les vôtres – sont concernés par vos propositions. Je veux vous faire toucher du doigt la réalité. Parce que la spéculation intellectuelle, c'est bien, mais la méthode expérimentale, ce n'est pas mal non plus. On la doit à un médecin du XIXe siècle, Claude Bernard – M. Cahuzac sait de qui je parle.