Ce n’est pas totalement réglé, puisqu’on veut manifestement y revenir.
Personne ici n’a le monopole du patriotisme économique. Nous sommes tous convaincus qu’il faut lutter contre les faits de vol ou d’espionnage d’informations utiles aux entreprises. Mais ce n’est pas l’objet de cet article. Il est question ici de la possibilité de mener des enquêtes, de lancer des alertes, voire, dans certaines conditions, d’exercer une activité syndicale. C’est sur ces questions, monsieur le président de la commission spéciale, qu’il faut selon moi forger un peu nos principes, s’ils ne résistent pas toujours à la tentation de mal écrire la loi.
Les journalistes d’investigation ou d’information économique et financière, les lanceurs d’alerte, les militants syndicaux sont utiles à ce pays et à la défense de nos libertés.