Je souhaiterais donc, cher François Brottes, que l’on ne revienne pas trop tôt sur ces questions, sauf à avoir fait un travail de fond – la commission des lois peut s’en ressaisir – afin de ne pas causer des dégâts considérables à l’esprit démocratique. C’est ce qui est en jeu dans cet article.
Je salue le fait que, plusieurs semaines après qu’Aurélie Filippetti et moi-même avons déposé un amendement de suppression de cet article, le rapporteur général vienne aujourd’hui à la rescousse et propose à son tour de le supprimer. Mais enfin, il était grand temps ! Car nous n’étions plus dans la coproduction législative : nous étions dans la codestruction de la liberté de la presse ! Et c’était une erreur.