Intervention de Guillaume Bachelay

Réunion du 11 février 2015 à 17h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Bachelay :

Votre exposé me permet de souligner, une nouvelle fois, l'intérêt de ce cycle d'auditions.

La compétitivité, vous l'avez suggéré, pose la question, non seulement des coûts, mais aussi de la montée en gamme ; personnellement, j'y ajouterai le dialogue social puisque, selon vos propres termes, chacun est appelé à contribuer à la compétitivité.

Vous avez aussi souligné l'impératif de la formation, à la fois initiale et continue, l'emploi de jeunes peu qualifiés, l'apprentissage et la possibilité de rebondir après un licenciement ou de progresser au sein de son entreprise. M. Askenazy observait ce matin que les institutions européennes ont, pour beaucoup d'entre elles, été bâties avant la crise ; or, nous avons selon moi besoin de règles d'après-crise, dont participent justement les politiques de coordination. Vous avez présenté l'euro comme un substitut de la coordination monétaire et l'union bancaire comme un substitut de la coordination bancaire, et vous venez d'évoquer la coordination budgétaire. Qu'en est-il des coordinations dans un cadre non fédéral, telles les coordinations fiscale et industrielle ?

Dernière remarque, en forme de sourire : l'amour du français, suggériez-vous, n'oblige pas à s'exprimer en alexandrins ; toutefois, il pourrait inciter à nous présenter des slides dans la langue de Molière, surtout lorsqu'elle propose des équivalents aux termes anglo-saxons...

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