On ne peut évidemment pas. L'histoire utilisée comme arme politique s'est aujourd'hui retournée contre vous.
Comme l'a justement souligné le 14 novembre au journal Le Nouvel Économiste un membre du Haut conseil à l'intégration, Mme Malika Sorel, à force de cultiver le registre de la repentance, on a fini par totalement déprécier la notion d'identité française.
De là, la mécanique est simple : puisque le patriotisme est ringard, puisqu'il n'y a aucune raison d'aimer la France pour ses valeurs ou son histoire, puisque la croissance n'est pas là pour offrir à tous une reconnaissance sociale et une émancipation professionnelle, certains cherchent ailleurs un idéal, et, faute de le trouver dans la consommation et le matérialisme ambiant, la spiritualité est une voie qui peut fournir le prétexte aux dérives.
Dans les banlieues, où les jeunes en mal d'identité se trouvent souvent désoeuvrés au milieu de la délinquance et des trafics, l'islamisme trouve un terreau favorable et gagne tous les jours plus de place face à l'islam modéré.
Cet islamisme est hybride, il se caractérise par un mélange de criminalité et de religion dévoyée. Tous les criminologues l'affirment, notamment Xavier Raufer.
Les terroristes sont pour la plupart issus du banditisme ou de la délinquance. Ils ne trouvent en l'islamisme qu'un prétexte, une justification à leur volonté destructrice, à leur haine de la France et de tout ce qui la représente.
Ainsi, avant de parler de terrorisme, il faudrait s'attaquer en priorité à la criminalité. Malheureusement, les premiers mois de la ministre de la justice ont continué la culture de l'excuse et de l'angélisme. La justice ne condamne plus fermement les crimes et délits, 82 000 peines de prison de moins de deux ans fermes par an ne sont plus appliquées.
Tant que l'immigration continuera et aggravera le sort des enfants d'immigrés déjà présents, la haine de notre pays se perpétuera et l'islamisme radical se développera. Comme l'a souligné encore Malika Sorel, en naturalisant à tour de bras des gens qui ne sont pas Français et qui n'adhèrent en rien à la culture française, on a institutionnalisé l'idée de « Français de papiers ».