Deuxièmement, je ne porte bien entendu aucun jugement sur la façon dont chaque groupe organise son temps mais fais tout de même constater que plusieurs heures ont été consacrées, lors de l’examen de l’article 12, aux mêmes arguments, aux mêmes amendements avec la même volonté de marquer le coup à l’extérieur, disons-le très simplement, pour dire ce qui aurait pu l’être en un temps beaucoup plus limité grâce à quoi nos collègues auraient pu aller peut-être pas jusqu’au bout du débat mais beaucoup plus loin que ce soir.
Enfin, il me semble que le Gouvernement et le rapporteur thématique ont déposé un certain nombre d’amendements. Il en résulte la réouverture d’un temps de parole attaché à certains articles dont l’examen reste à faire. Je ne voudrais pas laisser penser que les groupes sont privés de temps de parole car tous s’en verront attribuer de droit dès que ces articles viendront en discussion en raison des amendements déposés par le Gouvernement et le rapporteur thématique. Telles sont les précisions que je souhaitais apporter car le comportement auquel nous assistons, nous ne l’avons jamais eu dans l’hémicycle tant le débat doit durer jusqu’à la dernière minute, c’est-à-dire jusqu’à la fin de l’examen du dernier amendement. Nous avons fait ainsi par exemple lors du débat sur les retraites au cours duquel la guillotine s’était appliquée à nous alors que nous étions dans l’opposition.