Intervention de Yves Jégo

Séance en hémicycle du 14 février 2015 à 22h00
Croissance activité et égalité des chances économiques — Après l'article 91

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Jégo :

… c’est laisser penser que parfois l’Assemblée traite de sujets mineurs parce que ce n’est pas la bonne heure et que les sujets majeurs, eux, seraient traités à d’autres moments, d’ailleurs on ne sait pas quand.

Enfin, pour conclure sur ce sujet, ce que nous proposons relève du bon sens. Il ne s’agit pas d’une révolution qui échapperait à toute maîtrise et interdirait de dialoguer ultérieurement.

Nous examinons ce texte en première lecture, puis il sera transmis au Sénat et il reviendra à l’Assemblée. Cela laisse le temps d’organiser toutes les concertations possibles.

Oui, il nous semble important que la loi recueille ce qui est essentiel au lieu de ressembler à un fourre-tout, fourmillant d’infimes détails, comme c’est le cas aujourd’hui.

Ensuite, il convient de laisser le dialogue social – auquel nous sommes extrêmement attachés – définir au sein des branches les conditions d’application des règles fixées par la loi.

Si j’ai repris la parole, c’est pour dire en particulier à M. le rapporteur qu’il ne peut pas faire valoir des arguments d’horaire à l’opposition du genre : « Ce n’est pas sérieux de parler de choses aussi importantes à trois heures du matin ! »

Quelle que soit l’heure à laquelle l’Assemblée siège, quand les parlementaires sont là…

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