Je voudrais soutenir les amendements de M. Marleix dont je suis cosignataire même si j'entends vos arguments, monsieur le ministre. Si la question est bonne et que vous l'avez retenue comme telle, la réponse l'est aussi. N'oubliez pas qu'il y a quelques semaines, vous avez vous-même parlé de vos origines lors des questions au Gouvernement, de votre famille – moi, c'était mon grand-père qui était étranger – et de la transmission des valeurs républicaines en France.
On sait que ces écoles, hors contrat, sont souvent confessionnelles. Mais ce n'est pas parce ces écoles sont confessionnelles qu'elles empêchent l'attachement aux valeurs de la République.
Madame la rapporteure, je trouve votre réponse un peu étonnante d'autant que je crois que vous appartenez à une mouvance qui place la République au coeur de son engagement. C'est un symbole que M. Marleix a voulu placer dans ces amendements et il m'apparaît important que ceux-ci soient adoptés pour la bonne et simple raison que l'on ne parle même plus de l'intégration mais de l'assimilation, monsieur le ministre. Si l'on veut aider des populations étrangères à s'assimiler à la nation française, il est important de répéter, même symboliquement, – et j'ai bien compris le sourire de M. Le Bouillonnec – que la représentation nationale établit que l'enseignement dispensé dans les établissements hors contrat doit correspondre aux valeurs de la République.
(Les amendements nos 15 , 18 et 19 , successivement mis aux voix, ne sont pas adoptés.)