Monsieur Le Gall, quelle sera la contribution du CNES à la COP 21, qui se tiendra à la fin de l'année ? En matière de politique spatiale, le CNES a toujours privilégié la stratégie à long terme plutôt que la rentabilité. Outre la privatisation d'Arianespace, il est prévu de transférer à la nouvelle société Airbus Safran Launchers la mission de conception des lanceurs, qui est jusqu'à présent assumée par le CNES. Quelles seront les conséquences de ce transfert, d'une part, sur l'emploi dans la filière et les financements publics et, d'autre part, sur la singularité et la spécificité de la politique spatiale de la France en Europe ?