Monsieur Le Puloc'h, on croirait, à vous entendre, qu'il s'agit non d'une journée, mais de plusieurs semaines, voire de plusieurs mois !
Ce lien entre l'armée et la Nation – et notamment les jeunes – fait l'objet d'un débat permanent au sein de la commission. Avez-vous l'impression que les jeunes sont aujourd'hui moins sensibilisés à leurs droits et devoirs, ainsi qu'aux valeurs républicaines, qu'il y a quinze ans ?
Les chiffres relatifs à la détection des jeunes en difficulté constituent des moyennes ; avez-vous observé des différences entre les jeunes issus du milieu urbain et ceux des départements ruraux, ou bien les taux sont-ils homogènes ?
Quelles actions entreprenez-vous vis-à-vis des jeunes qui ne se manifestent pas au recensement, ni ne répondent à votre convocation ? Peut-on les obliger à venir ? Le code prévoit-il des contraintes ou des sanctions pour ceux qui manquent à ce devoir ?
Enfin, pensez-vous que le format actuel de la JDC est satisfaisant ou bien faut-il le renforcer ?