Madame la ministre, monsieur le secrétaire d’État, quand on fait une faute de carre dans le premier virage, au début d’un mur, on a beau faire, on a beau dire, on ne se rattrape jamais. Et c’est exactement ce qui vous arrive depuis le début du quinquennat de François Hollande, pour le chantier de la réforme territoriale comme pour tous les autres chantiers qui concernent l’avenir de la Nation.
Bien sûr, on ne chute pas toujours, du moins pas tout de suite, mais on ne rattrape jamais le retard et, pendant ce temps-là, c’est la France qui perd du temps.