C’est méconnaître l’exigence de proximité de nos compatriotes que de supprimer à terme des élus qui émanent du terrain, qui connaissent leur canton et y sont connus, au profit d’élus désignés par les appareils des partis politiques, dans le cadre de la proportionnelle.
C’est une régression historique que de tourner la page décentralisatrice, pourtant décidée par François Mitterrand en 1982, pour lui préférer une recentralisation au profit des technocraties régionales tellement éloignées du terrain.