Je n’étais pas élu à l’époque, mais j’ai en tête une réforme des régions, dont la première lecture avait eu lieu à l’Assemblée, avant mars 2004, et au Sénat, après mars 2004. Ce réexamen avait été l’occasion d’un revirement total du Gouvernement sur ses positions, à l’aune des résultats du scrutin. Nous devrions, ensemble, nous féliciter que les premières lectures au Sénat et à l’Assemblée aient lieu avant les élections départementales. Cela permet de stabiliser les positions et de mener cette réforme en toute transparence.
Dernière raison de forme : vos collègues au Sénat ont fait en sorte d’entrer dans le débat. Le point de sortie des sénateurs ne correspond certes pas à celui qui paraît acceptable à la majorité de l’Assemblée, mais les sénateurs ont ouvert le débat, y ont participé et ont fait en sorte d’améliorer le texte. Nous avons pris en compte un certain nombre de leurs apports. Je ne peux que vous engager à examiner le texte pour faire en sorte que toutes les contributions soient entendues.