Manuel Valls nous avait annoncé la suppression des départements. Ils sont toujours là, mais avec un contour flou et un avenir incertain.
Vous nous aviez annoncé le renforcement des régions. Hormis de nouvelles compétences en matière de voirie, les miettes de compétences supplémentaires qu’elles gagneront en matière d’économie ou d’emploi seront totalement anéanties par l’énergie qu’il leur faudra déployer pour rédiger les schémas quasi soviétiques que vous leur imposez et pour s’accorder avec les autres collectivités.
Vous auriez pu faire une réforme fondée sur un principe simple : une collectivité, une compétence, un impôt. Mais vous avez fait le choix d’un enchevêtrement inextricable où non seulement tout le monde continue de s’occuper de tout mais où de nouveaux acteurs, notamment les métropoles, viennent encore compliquer le jeu.
Quel sera exactement le rôle des communes, des intercommunalités, des départements, des métropoles, des régions ? Bien malin qui peut le dire...
De votre réforme territoriale, il ne restera qu’une chose : la réduction de 22 à 12 du nombre des régions métropolitaines. C’est marquant, c’est voyant, mais est-ce utile ?