Ma question s’adresse à M. Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt.
Monsieur le ministre, je suis très fière de vous poser cette question parce que je suis issue de la Drôme, département et terroir que vous connaissez bien.
Monsieur le ministre, notre agriculture constitue dans toute sa diversité un atout très fort pour notre pays sur le plan économique, social et environnemental.
Les savoir-faire de nos agriculteurs sont reconnus à travers le monde et permettent d’exporter 30 % de la production nationale, contribuant à hauteur de 9 milliards au redressement de notre balance commerciale.
Ces bons chiffres ne doivent pas pour autant occulter les défis croissants que doivent relever les différents secteurs agricoles.
En effet, ils doivent faire face à une concurrence internationale importante et répondre simultanément aux demandes légitimes de nos concitoyens en matière de protection de l’environnement et de santé.
Compte tenu des difficultés exprimées par la profession, le Gouvernement a initié à l’automne dernier un travail de co-construction pour soutenir les exploitations françaises.
Quatre grands chantiers ont ainsi été engagés : l’adaptation du droit du travail aux caractéristiques de l’activité agricole, le rééquilibrage des relations commerciales entre les producteurs et la grande distribution, la simplification de la réglementation environnementale et, enfin, le soutien à la recherche et à l’innovation.
Il s’agit d’appréhender les obstacles à l’activité des professionnels de façon pragmatique, dans le respect du droit du travail et des objectifs de protection de l’environnement.
D’ailleurs, dans la continuité de ce travail, vous participerez vendredi avec le Président de la République au forum international intitulé « Agriculture et changement climatique ».
Monsieur le ministre, à la veille de l’ouverture officielle du Salon international de l’agriculture, pouvez-vous nous faire part du travail que vous avez d’ores et déjà réalisé ?