Chacun en ressent le besoin. Il dit sans ambiguïté que la région est compétente en matière économique et qu’elle a un interlocuteur local privilégié : l’intercommunalité, qui, elle, maîtrise le foncier, voire l’immobilier.
À un moment donné, il faut être clair : nous avons des interlocuteurs ! À vous entendre, le seul dialogue possible, c’est entre élus, mais les élus ont d’autres interlocuteurs : des chefs d’entreprise, des investisseurs, des banquiers… Il faut que ces personnes elles-mêmes aient deux interlocuteurs bien identifiés : la région et les intercommunalités. En tout état de cause, il faut un centre de décision qui puisse agir vite, et qui ne soit pas prisonnier de toute cette littérature administrative, de tous ces schémas que vous nous présentez régulièrement et qui ont démontré leur inefficacité.
L’objectif, c’est d’être efficace. C’est l’objet de cet amendement qui vise à clarifier les choses. Si l’on veut donner de vraies compétences aux régions, alors il faut aller au bout du raisonnement. Les intercommunalités, elles, ont la maîtrise du foncier – à la fois la réglementation et la maîtrise physique.