Madame la présidente de la commission des affaires sociales, madame la rapporteure, mesdames et messieurs les députés, ce texte est attendu et a provoqué beaucoup de débats et d'interrogations. Je souhaite que la discussion qui s'ouvrira dans quelques instants nous permette d'apporter des réponses à certaines inquiétudes et certaines préoccupations, mais aussi à des questions de fond qu'il ne s'agit pas, bien entendu, d'écarter.
Ce texte nous permet d'ouvrir le chantier de la régulation du secteur des complémentaires santé, dans un contexte où la seule exigence qui vaille est celle de l'amélioration de l'accès aux soins dans notre pays. En effet, l'accès aux soins rencontre depuis quelque temps des obstacles de plus en plus importants.
Avant tout, je salue le travail remarquable effectué par la commission des affaires sociales. Sa présidente, Catherine Lemorton, et la rapporteure, Fanélie Carrey-Conte, ont permis d'apporter des modifications importantes, décisives, à la proposition de loi. Je les en remercie, ainsi que l'ensemble des membres de cette commission.
Je voudrais aussi souligner, au moment, où nous engageons ce débat, lequel semble devoir être peut-être moins consensuel que le précédent que nous avons pu avoir aujourd'hui dans cet hémicycle, qu'une proposition de loi de même nature, moins élaborée, me semble-t-il,…