Je connais bien ce sujet car j’ai longtemps présidé un comité d’orientation de laboratoire départemental. La plupart des départements disposent aujourd’hui d’un tel laboratoire. Ils réalisent non seulement une excellente mission de service public mais ils contribuent surtout au développement économique dans les secteurs agricole, ostréicole ou encore agroalimentaire.
Depuis quelques années, ces laboratoires subissent une forte concurrence du privé et s’organisent pour y faire face. En Bretagne, certains ont par exemple tenté de le faire avec les laboratoires des départements voisins. De même, une fusion est envisagée entre les laboratoires des départements de Basse-Normandie, ainsi qu’entre ceux du Gers, du Lot, du Tarn et du Tarn-et-Garonne, ou encore entre ceux des Hautes-Pyrénées, des Pyrénées-Atlantiques et des Landes. La région devenant chef de file en matière économique, il serait cohérent que ces laboratoires dépendent de cet échelon territorial : cela garantirait leur efficacité et favoriserait la mutualisation des moyens, dynamique qu’ils ont déjà commencé à initier en répondant en commun à des appels d’offres. Je suis prêt à en débattre.