Nous aurions dû commencer par cet alinéa : cela nous aurait évité la discussion sur le rôle, la coordination et le pilotage de l’État et de la région.
Il faut en effet, comme le disait Mme Iborra, que les choses soient très claires dans le territoire. Est-on d’accord pour que l’État et la région continuent à piloter les questions d’emploi, de formation et d’orientation ?
Si c’est le cas, pour être opérationnel, il faut que nos instances intègrent toutes les parties prenantes : cela veut dire que chacun aura le même niveau d’information. Avant de bâtir une stratégie, il faut au moins s’entendre sur le diagnostic.
J’entendais l’argument avancé tout à l’heure : quarante-cinq personnes, cela fait effectivement beaucoup de monde autour de la table. Mais qui prend la parole ? Très souvent, assez peu de personnes ! L’important, c’est que tout le monde soit au même niveau d’information et que la stratégie soit partagée. Mais à un moment donné, il y a bien ceux qui décident et qui payent.