Je ne peux pas laisser dire que je stigmatise qui que ce soit. L'agglomération que je préside est la première à s'être conformée au schéma départemental et à la loi en aménageant trois terrains – un pour les sédentaires, un pour le passage, et un pour les grands passages.
Je rappelle que le schéma départemental d'accueil des gens du voyage ne dépend pas que du département : il doit être accepté par les agglomérations, les communautés d'agglomérations ou communautés urbaines, qui mettent à disposition des terrains et qui organisent l'arrivée des groupes de grand passage.
La loi doit assurer l'équilibre des droits et des devoirs, de chaque côté. Les gens du voyage n'ont pas que des droits et les collectivités que des devoirs. Les gens du voyage ont aussi des devoirs et, notamment, celui de respecter des autres. Je tolère évidemment totalement la façon de vivre des gens du voyage, mais j'entends aussi qu'ils respectent la vie quotidienne des habitants de nos communes. Je constate avec agacement que la majorité nous accuse systématiquement de stigmatisation dès lors que nous ne sommes pas d'accord avec elle.