Le Gouvernement est très sensible aux questions relatives aux territoires de montagne et le Premier ministre a marqué tout son intérêt pour ces problématiques en recevant l’ANEM dans les semaines qui ont suivi sa nomination, et surtout en se rendant à son congrès à Chambéry il y a quelques mois. Pour autant, la dernière phrase de ces amendements pose problème. Comme l’a dit le rapporteur, elle remet en cause le principe de libre administration des collectivités locales. Il y a des collectivités qui ont déjà une vice-présidence à la montagne – plusieurs parmi vous ont parlé de la région Rhône-Alpes – et il nous est arrivé, en Isère, d’avoir un vice-président chargé de la montagne. Mais laissons les collectivités locales, les conseils régionaux et généraux, s’organiser comme elles le souhaitent.