Je souhaiterais moins poser des questions que formuler des observations et témoigner en tant que maire d'une ville qui accueille un centre EPIDE. Nous avons passé, il y a quelque temps, un peu plus d'une demi-journée avec Mme Marianne Dubois pour rencontrer des jeunes d'un centre EPIDE. J'ai été fortement impressionné par l'organisation, le fonctionnement et les « fondamentaux » du centre. À Alençon, de 62 à 65 % des sorties sont dites positives, c'est-à-dire que les jeunes disposent à leur sortie d'un emploi, d'une formation ou d'une orientation. Je considère cela comme remarquable au regard des origines diversifiées et des échecs passés qu'ont connus les volontaires. S'agissant du port de l'uniforme, les jeunes issus de quartiers difficiles nous ont indiqué qu'ils le trouvaient positif car ils étaient ainsi traités à égalité.