Ils reçoivent une allocation de 210 euros par mois, payée sur le budget de l'EPIDE. De surcroît, l'EPIDE capitalise 90 euros par mois pour chaque jeune, la somme totale étant versée au volontaire à l'issue de sa formation et destinée à financer son installation ou à finir de financer son permis de conduire. S'agissant du financement de ce dernier, il faut préciser que les jeunes y investissent 150 euros, l'EPIDE 650, et que certaines préfectures y contribuent également. De telles actions correspondent toutefois aussi aux compétences des départements, qui pourraient utilement y contribuer davantage – non pour alléger les charges de l'EPIDE, mais pour permettre à davantage de jeunes de passer le permis de conduire.
Par ailleurs, l'EPIDE paie deux millions d'euros par an au titre des contributions sociales. Or cette charge paraît d'autant moins légitime que la plupart des jeunes ont déjà des droits sociaux acquis, et que les autres pourraient simplement être affiliés à l'assurance maladie au titre de la couverture maladie universelle (CMU). L'EPIDE pourrait ainsi réaliser des économies.
Notre effectif total s'élève à 926 équivalents temps plein (ETP), et les cibles qui nous sont assignées supposent que nous réduisions nos emplois de 14 ETP par an - la création de 600 places supplémentaires va bien entendu modifier la donne.