C’est dans cette perspective que nous avons défendu récemment, avec nos collègues parisiens, au premier rang desquels Philippe Goujon, la couverture du périphérique et la transformation des portes de Paris. C’est dans cette perspective aussi que nous travaillons ce soir, afin que tous nos grands problèmes – transports, développement économique – et nos grands projets – Jeux olympiques, Exposition universelle – puissent trouver une solution et un portage au niveau métropolitain.
Mais si la métropole veut attirer les investisseurs, les touristes, les talents, si elle ambitionne de créer de la croissance, de lutter contre le chômage, de repositionner son économie, encore faut-il lui en donner les moyens, la doter de compétences stratégiques pour rivaliser avec nos voisins du Grand Londres – une urgence évoquée tout à l’heure par Patrick Devedjian : 300 000 Français sont partis travailler à Londres !
Il faut lui donner les moyens sur les compétences. La métropole que vous nous proposez n’a en effet aucune compétence sur les transports, les routes, les aéroports, les ports fluviaux, l’économie.