Intervention de Arnaud Richard

Réunion du 4 février 2015 à 16h30
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Richard :

Pour compléter le propos de ma collègue, je constate qu'il sera compliqué de mettre en oeuvre le plan Juncker en Grèce car il se fonde sur la crédibilité de la signature des États et, en particulier, sur les emprunts des porteurs de projets d'infrastructures.

Monsieur le secrétaire d'État, je crois qu'un membre du gouvernement britannique a estimé que l'affrontement entre la Grèce et la zone euro était en train de devenir le plus gros risque pour l'économie mondiale. La France est particulièrement concernée puisqu'elle détient 11 milliards d'euros de créances directement et 30 autres par l'intermédiaire des instances européennes – 41 milliards ce n'est pas rien ; c'est même l'équivalent de votre pacte de responsabilité.

Comment interprétez-vous la position du Président des États-Unis, premier État contributeur du FMI, qui demande aux Européens de faire un effort ? Selon vous, jusqu'où peut aller la BCE dans sa politique de liquidités pour éviter un défaut de la Grèce ? Quelle est votre position sur la toute récente proposition des Grecs qui semblent envisager de payer les intérêts d'une partie de la dette et de convertir l'autre partie en obligations indexées sur la croissance ? Le risque serait évidemment qu'elle ne rembourse rien en cas de croissance nulle. Au-delà de ce problème, pensez-vous que de telles mesures suffiraient pour que la Grèce évite d'accomplir les réformes de structure qui lui sont demandées ?

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