Madame la présidente, madame la ministre de la décentralisation et de la fonction publique, monsieur le rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République, mes chers collègues, puisque nous avons adopté tout à l’heure, en toute fin de séance, un amendement qui satisfait celui-ci, il n’a plus lieu d’être et je vais le retirer.
Je voulais simplement dire que l’amendement que nous avons adopté va dans le bon sens, puisqu’il permet aux parents qui le désirent de mettre leurs enfants en classe bilingue, y compris dans une commune voisine. Ils font alors l’effort de se déplacer, ce qui n’est pas toujours simple.
Puisque nous avons reconnu les langues régionales à l’article 75-1 de la Constitution, il est bon, non pas d’en rendre l’enseignement obligatoire, mais au moins d’aider ceux qui s’y intéressent, et de faciliter la tâche des parents, qui n’est pas toujours évidente. Il s’agit là d’une avancée très intéressante, et je tiens à souligner notre collaboration avec le rapporteur, le ministère et l’éducation nationale.