Lors de la discussion du projet de loi garantissant l'avenir et la justice du système de retraites, j'avais pris, à ce sujet, deux exemples frappants. Dans les abattoirs, les femmes occupent des postes très répétitifs, à la différence des hommes qui portent des carcasses – certes lourdes – et qui se déplacent fréquemment. De même, dans les imprimeries, les femmes sont généralement affectées à des postes statiques et répétitifs qui les exposent à davantage de souffrances au travail. Nous avions donc demandé que, dans le cadre de la renégociation des conditions de travail, les partenaires sociaux s'emparent de ce sujet afin de redéfinir les postes de travail dont l'ergonomie a été principalement pensée pour les hommes.