Je regrette qu'il faille que la loi intervienne pour exiger la publication de données sexuées et ce, quel que soit le domaine concerné. J'ai d'ailleurs dû de nouveau déposer un amendement en ce sens au le projet de loi pour la croissance et l'activité afin de demander la publication de données sexuées sur les clients des transports par car urbain, à la grande surprise de certains de mes collègues qui se demandent pourquoi la loi devait intervenir dans cette matière.
J'ai également récemment écrit au Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) qui communique très peu de données sexuées sur les agents publics territoriaux. Or comment mettre en oeuvre des lois visant à promouvoir l'égalité entre les femmes et les hommes, notamment dans la fonction publique, si l'on ne dispose pas de tels chiffres ?
Enfin, je trouve catastrophique et invraisemblable que nous n'osions plus parler de « genre » car si l'on s'exprime en termes d'égalité, tout le monde ne va pas comprendre la même chose.