Il y a eu des expérimentations sous la houlette de la Fédération des entreprises de propreté, notamment à Nantes, afin d'inciter les entreprises à faire procéder au ménage en continu ou au cours de la journée, en particulier par la signature d'une charte de développement des prestations de propreté en journée. Ces initiatives ont montré que la productivité ne s'en ressentait pas pour les entreprises, tandis que la pénibilité et les risques d'agressions diminuaient.
Malheureusement, les donneurs d'ordre ne se soucient pas assez des conséquences indirectes de leurs décisions. Il y a quelques années, j'ai rencontré le cas d'une direction départementale du travail qui recourait à une prestation pour une durée de deux heures et avait demandé son fractionnement en deux prestations d'une heure. On trouve souvent ce genre de logiques propres au donneur d'ordre qui ne prennent pas en compte les conséquences sur le prestataire.