Tout dépend de la relation de confiance entre la salariée et le médecin du travail, que celui-ci soit payé directement par l'entreprise, en service autonome, ou indirectement, en service inter-entreprises. Mais cette relation de confiance suppose d'abord qu'il existe une relation, ce qui est de plus en plus rare, du fait de l'espacement très important des visites périodiques des salariés. Après une première visite, il arrive que nous ne les revoyions que lorsqu'ils ont changé d'entreprise et qu'ils ne nous parlent qu'à ce moment-là des violences sexuelles, des agressions et des gestes déplacés dont ils ont été victimes dans leur précédent poste.