Intervention de Monique Orphé

Réunion du 18 février 2015 à 14h00
Délégation de l'assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Orphé :

Sur la recommandation n° 16 relative aux études et recherches sur la pratique de l'IVG, je voudrais dire que dans les départements d'outre-mer (DOM), l'IVG devient parfois un moyen de contraception, avec des taux plus élevés qu'en métropole. Par exemple, en Guadeloupe, on compte de l'ordre 31 IVG pour 1 000 jeunes filles de 15 à 17 ans. Il faut approfondir l'analyse des causes de recours à l'IVG, j'avais d'ailleurs reçu une chercheuse travaillant sur le VIH et sur les grossesses précoces en Guyane, car on manque de données dans les DOM. Sur les grossesses précoces, elles sont deux fois plus élevées dans les DOM. Il faut une vraie recherche sur ces sujets-là pour pouvoir mener ensuite des actions appropriées.

En outre, la suppression de la clause de conscience des médecins peut avoir un intérêt. Constate-ton d'ailleurs un refus massif des médecins dans ce domaine ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion