Il y a quarante ans, ici même, la France accordait enfin aux femmes le droit de disposer de leur corps. Pourtant, le droit de disposer de leur mort reste encore aujourd’hui refusé aux Français.
Le débat s’ouvre aujourd’hui ; je poserai plusieurs questions. Aurons-nous en 2015 le même courage qu’a eu Simone Veil en 1974 ? Je le souhaite. Allons-nous continuer cette obstination déraisonnable, cet acharnement politique à ne rien changer, ou si peu ? J’espère que non.