De l’aveu même du ministre qui était alors en place, la valeur des sociétés privatisées s’approchait plus de 19 milliards d’euros que des 15 milliards auxquels elles avaient été évaluées. Cela devrait inciter à plus de mesure ceux qui aujourd’hui se répandent en commentaires !
Le Gouvernement, pour sa part, souhaite que l’on retrouve le chemin du dialogue et de la justice. Il a déjà pris plusieurs dispositions. Face à la difficulté que constitue l’existence d’engagements contractuels, il s’est engagé à ce que l’on ne retrouve pas les clauses contestées, et parfois contestables, dans les contrats à l’avenir et à ce que l’on en revienne à un dispositif qui respecte l’intérêt général.
Une telle solution passe par une négociation de rééquilibrage. Cette négociation n’est pas terminée. Le Gouvernement souhaite qu’elle aboutisse, sur des bases qu’il a lui-même posées et que la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie a rappelées : la justice, l’équité et la conformité à l’intérêt général.