En ce moment même autour de l’Assemblée, deux manifestations s’affrontent : ceux qui veulent aller plus loin et ceux qui trouvent que nous allons déjà trop loin. Il me semble que cela confirme presque ce que nous ne voulons pas.
À mon sens, on peut penser qu’il en sera demain pour la loi Claeys-Leonetti comme il en est aujourd’hui pour la loi Leonetti : plus personne ne la remettra en question. Le sujet sera sans doute le suivant : faut-il la faire évoluer, et comment ?
C’est pour y répondre qu’une évaluation annuelle de la loi a été proposée par amendement. Elle sera confiée à l’Observatoire national de la fin de vie, qui nous a déjà fait toucher du doigt nos insuffisances en matière de fin de vie des grands âgés.