Le temps est venu de la discussion parlementaire d’un sujet lourd que le Président de la République vous a confié, messieurs les rapporteurs, qui a donné lieu à l’élaboration d’un rapport, puis d’une proposition de loi, que j’appelle, sans qu’il faille y voir la moindre connotation péjorative, un « compromis », c’est-à-dire que chacun a fait un pas en direction de l’autre. Il me semble que si M. Leonetti ou M. Claeys avait fait, seul, une proposition de loi, elle n’aurait sans doute pas été tout à fait la même que celle à laquelle vous êtes arrivés ensemble.