Intervention de Guillaume Garot

Séance en hémicycle du 11 mars 2015 à 15h00
Questions au gouvernement — Indicateurs économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Monsieur le ministre des finances et des comptes publics, chacun sait qu’il n’y a pas de recette miracle contre le chômage. Les Français sont très lucides : ils savent qu’on ne sortira pas du jour au lendemain d’une crise qui dure depuis des années, mais ils attendent des résultats concrets à tous les efforts qu’ils ont consentis.

Depuis bientôt trois ans, la gauche a mené des réformes absolument nécessaires pour réduire les charges des entreprises et lever les verrous à la croissance, avec le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi – CICE – et la loi activité, pour rendre plus efficace l’action des régions, avec la réforme territoriale, et pour engager la transition énergétique, levier puissant pour gagner en emplois et en pouvoir d’achat. C’est avec la même volonté que nous avons rétabli la retraite à 60 ans pour ceux qui avaient commencé à travailler tôt et que nous avons créé le compte pénibilité et le compte formation, pour faire reculer les injustices et les inégalités.

Alors, aujourd’hui, pas d’angélisme, mais du réalisme. Pas d’optimisme forcé, mais pas non plus de pessimisme systématique.

Les divers indicateurs, depuis le début de l’année, sont meilleurs en ce qui concerne la consommation, le chômage et le carnet de commandes des entreprises, mais beaucoup de Français s’interrogent : est-ce passager ou durable ?

Monsieur le ministre des finances, comment comptez-vous agir pour accélérer et amplifier ces signaux et redonner ainsi aux Français espoir et confiance ?

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