Ma question, à laquelle j’associe mes collègues Alfred Marie-Jeanne et Bruno Nestor Azerot, s’adresse à Mme la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche.
La récente tension au sein du pôle universitaire de Guadeloupe en témoigne : les menaces de démantèlement proférées dans cet hémicycle lors de l’examen du projet de loi relatif à l’université des Antilles ont été mises à exécution.
Le mode opératoire est identique à celui qui a précédé l’amputation du pôle guyanais, avec une ministre ou un ex-ministre aux manettes qui manipule les chiffres, excite les syndicats et attise les rivalités pour provoquer l’éclatement.
Résultat : la répartition du budget, de l’ordre de 60 % pour la Guadeloupe et 40 % pour la Martinique, qui avait fait l’objet d’une large concertation et qui permettait aux deux pôles de vivre, est aujourd’hui dénoncée par un pôle guadeloupéen chauffé à blanc.
Reconnaissons que l’idée d’un ticket à trois, votée par le Sénat et validée par notre commission des affaires culturelles, est lumineuse, même si elle vient de la droite.