Madame la députée, vous avez rappelé avec précision les circonstances dramatiques de ces derniers jours : huit morts dans deux attentats. Avec vous, je veux dire notre solidarité aux familles de toutes les victimes, et en particulier à celle de notre compatriote Fabien Guyomard.
L’enquête est en route et nous avons pris des dispositions afin de renforcer la sécurité, en particulier à Bamako.
Certes, nous ne savons pas encore qui sont exactement les auteurs de ces faits mais le sens de ces attaques est extrêmement clair : c’est précisément au moment où la paix est à portée de main que les terroristes veulent attaquer la paix.
Dès lors, pour répondre à votre question, le sens de notre action doit être extrêmement clair.
Voilà quelques jours, sous médiation algérienne, un texte de paix et de réconciliation a pu être mis au point après bien des efforts. La France appelle toutes les parties à le soutenir.
S’agissant du Gouvernement de Bamako, c’est fait. Reste à convaincre un certain nombre de groupes du Nord, ce à quoi nous nous employons.
La leçon de tout cela est très claire : c’est précisément au moment où la paix est à portée de main que les terroristes veulent la mettre à bas.
Eh bien, c’est à ce moment-là que la France doit soutenir cet accord de paix !