Nous suivons en effet précisément les évolutions de la situation de la plate-forme de distribution du courrier de Gourdon.
Le préfet du Lot a nommé un médiateur le 20 février et les grévistes ont été reçus à la sous-préfecture le 6 mars.
À l’heure où je vous parle, seize des dix-huit points de discussion sont en cours de résolution, des accords complémentaires devant être trouvés dans les prochains jours.
La direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi a également envoyé les propositions du médiateur aux différentes parties vendredi dernier. Elles ont huit jours pour se prononcer.
Des dispositifs ont bien entendu été mis en place entre-temps pour assurer la distribution locale du courrier à destination de nos concitoyens, bien sûr, mais des entreprises pour lesquelles cette distribution est indispensable à leur activité.
Le Gouvernement est sensible aux inquiétudes des personnels de La Poste, qui voient en effet l’organisation du travail évoluer et qui ont des craintes à ce propos.
C’est pourquoi, avec Philippe Wahl, nous avons souhaité mettre en place un dialogue social plus approfondi – car il faut quand même rappeler que les volumes de courrier ont baissé de 22 % entre 2008 et 2013.
Ces nécessaires réorganisations doivent être menées dans le cadre d’un dialogue social approfondi et en lien constant avec les élus locaux.
Concernant les deux postiers qui ont commencé une grève de la faim, nous suivons bien sûr l’évolution de leur état de santé avec le médecin du travail.
Je vous indique que nous aurons des réponses dans les prochains jours et nous ne manquerons pas, madame la députée, de vous en informer car il est nécessaire d’avoir un service public de qualité sur tous les territoires.