Ma question s’adresse à Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes.
Le 14 février 2014, il y a un peu plus d’un an, le jeune Mathias Picard, malade de diabète et insulinodépendant, trouvait la mort. C’est bien sûr sa maladie qui l’a tué, mais certainement aussi le fait que, étant affilié à la Mutuelle des étudiants, anciennement Mutuelle nationale des étudiants de France, il a été confronté pendant de longs mois à des problèmes administratifs : pour que son parcours de santé soit suivi comme il le fallait, ce qui ne fut pas le cas, et pour que ses soins lui soient remboursés, ce qui ne fut pas davantage le cas. Quelques jours après sa réintégration dans le régime général, il décédait.
Ce que nous enseigne cet épisode tragique, madame la ministre, c’est que la Mutuelle des étudiants n’est absolument plus en mesure de garantir à ses adhérents, ni le remboursement des soins, ni le suivi médical, ni le fait qu’ils pourront bénéficier de toutes les thérapies dont ils ont besoin.